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Les contre-indications à l’anesthésie péridurale

troubles de coagulation

La péridurale est une méthode salvatrice pour les femmes enceintes. Cependant, elle ne peut être subie par toutes les femmes. Certaines d’entre elles, appelées les contre-indiquées, ne sont pas destinées à profiter de cette découverte médicale. Pourquoi et comment reconnaître ces contre-indications ? Poursuivez votre lecture !

Pourquoi et comment trouvées les femmes contre-indiquées ?

Une femme désignée contre-indiquée à la péridurale est celle dont l’organisme ne peut recevoir l’anesthésie. Elles doivent l’éviter au risque d’avoir de sévères complications. Les raisons donnant lieu à une contre-indication se trouvant dans le sang de la femme enceinte. Pour le détecter, il faudra procéder à un examen sanguin. La femme enceinte doit donc aller au plus tôt chez l’anesthésiste pour connaître son statut sanitaire.

Il est important de souligner que le rendez-vous chez l’anesthésiste n’est pas à négliger. Même si vous ne comptez pas en faire, allez-y pour connaître votre état par rapport à la péridurale. En plus de vous soulager, cette information pourrait être utile au moment de l’accouchement (changement d’avis).

Les différentes contre-indications à la péridurale

Les contre-indications pouvant forcer une femme à ne pas opter pour la péridurale sont nombreuses. Chacune d’elle a une source propre.

Les troubles de coagulation

Ce type de contre-indication revient fréquemment. Les femmes enceintes qui en souffrent sont celles qui sont hémophiles. L’inoculation de la péridurale aurait un effet néfaste sur les racines nerveuses et d’hématome périmédullaire.

Les infections bactériennes

Elles sont subdivisées en deux différentes formes : infection bactérienne et infection généralisée. Les infections bactériennes se trouvent au point de ponction. Elle se remarque après une première piqûre. Elles se manifestent par une éruption totalement visible. Cependant, la contre-indication est validée lorsque l’effervescence bactérienne s’étend sur une grande zone.

Quant à l’infection généralisée, elle est constatée par l’anesthésiste lui-même. Elle est visible grâce à des décharges bactériennes suivies de frissons. En réaction à la piqûre, on remarque la formation d’un abcès sur la zone épidurale. Par conséquent, la moelle épinière se fait comprimé. Il faut noter que ce genre de complication est rare. La méningite peut également s’inviter dans le problème.

Si d’aventure, la patiente suit déjà un traitement en cours, et qu’aucune complication n’est remarquée, alors la pose péridurale se fera.

L’allergie aux anesthésiques de types locaux

Cette contre-indication est l’une des plus rares. Il existe très peu de personnes qui développent une allergie aux anesthésiques locaux. Ces éléments font partie de la composition de la péridurale. Dans ce cas, l’utilisation de ce calmant ne sera pas possible. Les anesthésiques locaux les plus répandus sont la NAROPEINE et la XYLOCAÏNE.

Le refus de la femme enceinte

Cette barrière est érigée par la femme qui sera aidée. En 2016, une étude a révélé qu’un quart des femmes enceintes refusait la péridurale. Cependant, une fois sur la table d’accouchement, 52% d’entre elles changent d’avis. Ce type de contre-indication continue toujours d’exister en 2021. Le ravissement de dernière minute a été la raison de l’aspect obligatoire de la consultation chez l’anesthésiste.

Par ailleurs, la péridurale est un calmant très actif pour les délivrances artificielles. Elle apporte un très grand confort à la patiente et une sécurité à l’anesthésiste. Les cas de manœuvre instrumentale, césarienne, et révision utérine sont aussi des candidats idéaux pour la péridurale. Le refus de ce type d’anesthésie pénalise le père du bébé en cas de césarienne. Lorsque la mère est sous anesthésie générale, le père ne peut assister à l’accouchement. Alors que sous péridurale, le géniteur est autorisé à assister à la naissance de son enfant.

Quelle est l’alternative pour la femme contre-indiquée ?

Normalement, une femme frappée de contre-indication devra accoucher en supportant la douleur. Néanmoins, une alternative s’offre à elle : les gaz analgésiques. Cette solution permet de calmer les douleurs des femmes lors de l’accouchement. L’effet est réduit par rapport à la péridurale et ne gère qu’à la première phase de l’accouchement.

Leur principal atout est qu’il peut se prendre à la dernière minute, contrairement à la péridurale. Par contre, les temps de réaction du gaz obligent la patiente à patienter pendant les dernières trentaines de secondes avant la contraction. Cette intermittence fait souffrir la patiente avant qu’elle ne trouve une légère satisfaction.

La contre-indication à la péridurale est un vrai problème pour la femme enceinte. Elle est obligée de se rabattre sur une solution assez compliquée et très peu efficace.

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